Que doit-on faire face à la récidive?

Admin Nombre de messages : 377 Date d'inscription : 05/05/2007

Octavie a écrit:: Peine de mort, perpétuité, aide à la réinsertion: que doit on faire face à la récidive?

C'est un grand débat en ce moment: tandis que certain veulent faire adopter le port du bracelet electronique, que d'autres parlent de castration chimique pour les violeurs, et que certains préconisent plutot le suivi psychologique, les avis sont partagés.

On parle de bracelet electronique: pour quelle inculpation? Personnellement, je connais un homme qui a du porter un bracelet electronique pour avoir tué quelqu'un dans un accident de voiture... déjà, l'installation de cet appareil un prit un temps fou pour pouvoir regler les périmètres autorisés, les lignes téléphoniques liées... et le disfonctionnement de l'appareil était fréquent... ensuite, l'homme en question a fait une reaction allergique au bracelet qui serrait sa peau si fort qu'elle ne pouvait plus respirer... ensuite, l'homme est rapidement tombé en depression car, en plus d'avoir la mort de quelqu'un sur la conscience, il se sentait fiché, montré du doigt, comme dans le temps on l'on marquait les criminels au fer rouge...
L'intêret de mon exemple? Et bien, je pense que cette mesure ne serait pas très efficace, d'une part par le cout et la complexité de son installation, mais aussi par l'impact psychologique sur l'homme qui se sent rejeté et marqué par la société... bien sur, pour des cas plus graves de meutres et de viols par exemple, on a tendance à avoir moins d'état d'âme sur ce que peux ressentir le patient... mais ne serait -il pas dangereux au final de faire qu'un criminel se sentent ainsi rejeté et exclu?

Mais bon, l'homme dont je parlais n'était pas un récidiviste... le traitement devrait donc être spécifiques aux recidivistes, comme le dit le sujet (bien que pour moi, attendre trois récidives pour condamner soit un peu trop). Encore faut il determiner la gravité du crime, mais ça c'est un autre debat. Je propose donc de se concentrer plutot sur les meutres et les viols, voir les agressions.

Pour le viol, un certain politicien propose la castration chimique, c'est à dire, couper tout désir à l'homme. Encore faut il s'assurer qu'il suive le traitement, et je pense que sans soutien, sans suivi psychologique, cet homme finira par avoir à nouveau des problèmes.

On parle aussi d'aide à la reinssertion, ce qui, dans son principe, est une bonne idée mais:
1: Doit on seulement s'assurer de la reinssertion d'un detenu après sa libération sans se soucier d'abord de son état mental. Car pour moi, un recidiviste a un quelque sorte un problème mental dans le sens où il est incapable de controler ses pulsions malgré avoit été punis plusieurs fois et prévenu que cet acte était mauvais. Il faudrait donc un suivi psychologique pendant la peine et parès la peine, ce suivit devant s'assurer que le détenu est apte a retourner en société sans représenter un danger.
2: Si ce detenu a recidivé, il est un danger pour autrui. Sans un suivi psychologique avant sa sortie, comment savoir s'il ne represente plus de danger? Pourquoi, dans ce cas d'incertitude, le laisser sortir?

Il serait donc logique de parler alors de prison à perpétuité. Or, de nos jours, la perpétuité n'existe quasiment plus, les détenus bénéficiant souvent de remises de peine pour bonne conduite ou autre... l'Etat rechignerai t-il a nourir des bouches de plus en prison, et désirant decharger un peu nos prisons surchargées, libérerait des détenus un peu trop hativement? je ne porterait pas cette accusation plus loin...

Certains parleront de peine de mort, ce qui est aboli en France depuis plusieurs années, et que je rejete egalement avec ferveur. Alors à ceux qui pensent que les meurtriers devraient être punis aussi durement que le crime était cruel, je repond que c'est s'abaisser au meurtrier que de le condamner a mort à notre tour. Seul les meurtriers s'offrent le droit de juger qui mérite la mort ou non, et les punir par la mort au nom de la justice serait de la pure et simple vengeance. Et au delà de ça, comment peut on être à l'abri d'une erreur judiciaire? combien de condamnées a mort par le passé se sont révélés être finalement innocents, les preuves révélées des années après leur condamnation? Il est plus facile de libérer un detenu que de le ressuciter! Encore faut il avoir ces preuves avant la mort du detenu innocent, mais ça, c'est à nouveau une autre histoire

Pour resumer, ce que je veux dire c'est que pour moi, la seule façon de lutter contre le recidivisme c'est par le suivi psychologique des detenus pendant leur peine qui peut être à perpetuité s'ils ne semblent jamais aptes à être réinsseré en société. Et s'ils semblent prêts à y revivre, il faut continuer à leur apporter un soutien et un suivi psychologique qui les permet de se reinsserer.

Bien sur, il est évident que l'état ne votera jamais ça, car ces mesures couteraient bien trop chères et seraient trop compliquées: il faudrait se fier au psychologues, aux traitements... bien trop compliqué!

Allez, dechainez vous aussi sur le sujet! j'adore ce thème, c'est pas simple!